Frelons asiatiques en Île-de-France : situation 2025

Frelons asiatiques en Île-de-France : une menace croissante en 2025 pour les ruches, les abeilles et les habitants. Découvrez les zones touchées, les risques liés au venin, et les mesures efficaces de lutte collective et destruction des nids.

5/24/20254 min read

Frelons asiatiques en Île-de-France : situation 2025

En 2025, la présence du frelon asiatique (Vespa velutina), aussi appelé frelon à pattes jaunes, s’est intensifiée dans toute l’Île-de-France. Cette espèce hyménoptère invasive, originaire d’Asie, pose une menace directe à la biodiversité locale, aux abeilles, aux ruchers, mais aussi à la sécurité des riverains.

Son venin puissant, ses attaques agressives, et son habitude de piquer à proximité du nid en font un insecte nuisible redouté, surtout pour les personnes allergiques. Face à l’ampleur de l’invasion, les autorités locales, les apiculteurs, les communautés de communes et le Muséum national d’Histoire naturelle tirent la sonnette d’alarme : il est temps d’agir.

2025 : une prolifération sans précédent

Les signalements de nids de frelon asiatique explosent depuis février, avec une extension rapide vers les zones urbanisées comme Paris, Créteil ou Versailles. Chaque nid de frelon peut contenir des milliers d’individus : ouvrières, femelles reproductrices, mâles et larves.

Les thorax noirs, les pattes jaunes, l’abdomen orangé, et le vol bruyant de ces insectes sont des signes caractéristiques. Ces frelons européens et asiatiques sont facilement confondus, mais seule l’espèce asiatique présente un véritable risque de prolifération massive.

Impacts sur la biodiversité et l'apiculture

Les ruches d’Île-de-France subissent des pertes critiques. Les frelons interceptent les abeilles en vol, les décapitent et ramènent les corps aux larves. Cette destruction de rucher affecte gravement la pollinisation, la production de miel, et l’équilibre des écosystèmes.

Les bourdons et autres insectes pollinisateurs primaires sont aussi ciblés. Certains apiculteurs référents du réseau de surveillance rapportent des attaques coordonnées de plusieurs frelons sur une même ruche.

Lutte contre le frelon asiatique : que faire en 2025 ?

La destruction des nids est la seule méthode réellement efficace. En Île-de-France, la lutte collective est encouragée via les mairies, les syndicats d’apiculteurs et les réseaux de référents frelon.

Bonnes pratiques :
  • Installer un appât sélectif dès février pour capturer les fondatrices avant la construction du nid.

  • Signaler toute activité suspecte (vols circulaires, nid dans les riennières, trous, toitures) aux autorités ou à un référent local.

  • Ne jamais pulvériser d’insecticide sans protection : c’est dangereux, inefficace, et cela rend le nid plus agressif.

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Les zones les plus touchées en Île-de-France

  • Seine-et-Marne (77) : grande présence en lisière de forêts, dans les ruchers isolés.

  • Yvelines (78) : haies, vergers et bords de rivières très fréquentés.

  • Essonne (91) : multiplication des nids sur les toitures des maisons individuelles.

  • Paris (75) : des nids de frelon asiatique découverts dans des parcs urbains comme les Buttes-Chaumont.

  • Val-de-Marne & Hauts-de-Seine : attaques documentées dans des écoles primaires et espaces publics.

Un enjeu de santé publique et de recherche

Les données récoltées par le Muséum national d’histoire naturelle alimentent une meilleure connaissance de cette espèce invasive. Le frelon asiatique ne réutilise pas ses nids, mais les reines fécondées les construisent souvent à proximité d’un ancien site. Cela rend leur éradication difficile sans action coordonnée.

Le venin du frelon contient des substances neurotoxiques et cytotoxiques. En cas de choc anaphylactique, chaque minute compte. D’où l’importance de prévenir les piqûres plutôt que de les subir.

Conclusion

Le frelon asiatique est désormais un ennemi public en Île-de-France. Sa propagation rapide, son comportement dangereux, et ses attaques contre la ruche doivent alerter tout citoyen.

Agir dès le début de saison avec des pièges sélectifs, soutenir la lutte collective, et signaler chaque nid de frelon sont les gestes essentiels pour éradiquer ce fléau. La mobilisation citoyenne, scientifique et territoriale est plus que jamais nécessaire.

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FAQ – Frelons asiatiques en Île-de-France

Quelle est la différence entre frelon asiatique et frelon européen


Le frelon asiatique (Vespa velutina) a un thorax noir, un abdomen orangé, et des pattes jaunes. Il est plus agressif, prolifère rapidement, et s’attaque aux abeilles. Le frelon européen (Vespa crabro), plus massif, a un vol plus lent et est généralement moins dangereux pour les ruches.

Est-ce que le frelon asiatique est dangereux pour l’homme ?


Oui. Sa piqûre est douloureuse, et son venin peut provoquer un choc anaphylactique, surtout chez les personnes allergiques. En cas de réaction grave : appelez immédiatement les secours.

Où trouve-t-on le plus souvent les nids de frelons asiatiques ?


Dans les arbres, greniers, toitures, haies, ou même sous les riennières des bâtiments. En ville comme en campagne, ils construisent leurs nids dans des endroits en hauteur ou cachés.

Peut-on détruire un nid soi-même avec un insecticide ?


Non, c’est fortement déconseillé. L’usage d’insecticide sans formation peut aggraver la situation : les frelons deviennent encore plus agressifs. Il faut faire appel à un professionnel spécialisé en destruction des nids.

Que faire si je repère un nid de frelon asiatique ?

  • Restez à distance, surtout si vous entendez un bourdonnement ou observez des allées et venues.

  • Ne tentez rien vous-même.

  • Contactez une entreprise spécialisée ou signalez-le à votre commune, à un référent frelon ou via les réseaux de lutte collective.

Les nids sont-ils réutilisés l’année suivante ?


Non. Chaque nid de frelon asiatique est abandonné à l’automne. Mais une reine fondatrice fécondée peut reconstruire un nouveau nid à proximité dès le printemps suivant.

Les appâts sont-ils vraiment efficaces ?


Oui, mais uniquement s’ils sont sélectifs et posés tôt dans la saison (février à avril). Ils permettent de capturer les reines avant qu’elles ne fondent de nouvelles colonies. Attention à ne pas piéger d’autres insectes utiles comme les bourdons ou abeilles.