L’évolution des frelons asiatiques depuis 2020

Introduction

Le frelon asiatique à pattes jaunes (Vespa velutina) est devenu en quelques années l’un des insectes nuisibles les plus redoutés en France. Depuis son apparition en 2004, sa progression territoriale est fulgurante. Mais depuis 2020, sa présence s’est aggravée, avec une invasion massive, notamment dans les zones urbaines et périurbaines.

Quelles sont les causes de cette explosion démographique ? Quels sont les impacts sur l’environnement, les ruchers, et la sécurité humaine ? Et surtout, comment lutter efficacement contre ces prédateurs agressifs qui menacent la biodiversité ?

1. Une expansion continue depuis 2020

Depuis 2020, le frelon asiatique s’est implanté dans presque toutes les régions de France, y compris en altitude, dans les villes, et jusque dans les zones les plus septentrionales. Les raisons de cette expansion sont multiples :

• Climats plus doux : les hivers moins rigoureux permettent aux femelles fondatrices de survivre

• Manque de prédateurs naturels en France

• Difficulté à détecter les nids secondaires, souvent en hauteur ou cachés

• Manque de piégeage sélectif à grande échelle au printemps

• Absence de campagnes nationales coordonnées

Résultat : on constate une hausse des nids de frelons asiatiques chaque année, avec des colonies plus précoces, plus grandes, et plus agressives.

2. Des colonies de plus en plus dangereuses

Depuis 2020, les nids de frelons asiatiques se sont multipliés dans les toitures, les arbres, les greniers, et parfois même dans les structures urbaines. Leur structure sphérique, construite en alvéoles, peut atteindre plus de 1 mètre de diamètre en fin de saison.

Ces colonies sont composées de :

• Une reine fondatrice (fécondée l’année précédente)

• Des mâles, ouvrières, et femelles fécondées

• Des milliers de larves nourries chaque jour avec des proies capturées

Le frelon asiatique est un prédateur redoutable, notamment pour l’abeille domestique, qu’il guette en vol devant la ruche avant de la décapiter. Cette stratégie de lutte collective décime les ruchers, affaiblit l’apiculture française et met en péril la pollinisation.

3. Des piqûres plus fréquentes et plus dangereuses

Avec l’augmentation du nombre de nids de frelon asiatique, le nombre de piqûres signalées depuis 2020 a lui aussi explosé.

• Leur venin est plus toxique que celui des guêpes ou du frelon européen

• Le frelon asiatique peut piquer plusieurs fois, notamment au niveau du thorax, de l’abdomen ou du visage

• Chez les personnes allergiques, la piqûre de frelon peut provoquer un choc anaphylactique

Les attaques collectives sont aussi plus fréquentes lorsque l’on s’approche à moins de 5 mètres d’un nid actif.

4. L’impact sur la biodiversité et les ruchers

Depuis 2020, les apiculteurs alertent sur l’effondrement de nombreuses colonies d’abeilles à cause du frelon asiatique. Ce prédateur naturel des pollinisateurs affecte :

• Les ruches domestiques, mais aussi les abeilles sauvages

• Les bourdons, guêpes, et d’autres insectes utiles

• L’équilibre de la biodiversité locale

Un seul nid de frelons asiatiques peut consommer des milliers d’insectes en quelques semaines, entraînant une chute dramatique de la pollinisation.

5. Les solutions mises en place depuis 2020

Face à cette invasion, plusieurs dispositifs ont été renforcés :

Piégeage au printemps

• Installation de pièges à frelons ou pièges à guêpes pour capturer les fondatrices

• Utilisation d’appâts sélectifs à base de protéines ou sucre fermenté

• Partenariats avec les apiculteurs, les mairies et les collectivités

Intervention rapide et professionnelle

• Appel à une entreprise de destruction agréée

• Pulvérisation biocide, appât, ou nébulisation selon le type de nid

• Destruction des nids suivie d’un retrait sécurisé

Sensibilisation du public

• Diffusion d’informations sur les dangers du frelon asiatique

• Formations de référents frelons dans les communes

• Encouragement à ne pas détruire les essaims d’abeilles, mais à appeler un apiculteur

Conclusion

Depuis 2020, le frelon asiatique a franchi un nouveau cap : celui de l’invasion massive et du danger écologique majeur. Il ne s’agit plus d’un nuisible isolé, mais d’un prédateur structuré, installé durablement, qui met en péril les ruchers, les pollinisateurs, et la sécurité des populations.

Face à cette situation, la réaction rapide est essentielle. Il faut piéger les fondatrices au printemps, surveiller les zones à risque, et faire appel dès les premiers signes à une entreprise spécialisée dans la lutte contre le frelon asiatique.

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FAQ – Frelons asiatiques depuis 2020

Leur nombre a-t-il vraiment augmenté ?
Oui, leur progression est continue depuis 2020. Les nids de frelons asiatiques sont désormais présents dans presque toute la France.

Sont-ils plus dangereux que les guêpes ?
Oui. Leur piqûre est plus douloureuse et leur comportement plus agressif. Ils attaquent en groupe et ciblent les ruches.

Peut-on poser un piège soi-même ?
Oui, mais avec un piège sélectif et un appât adapté. Ne posez jamais un piège n’importe où : vous risqueriez de nuire aux abeilles.

Qui appeler en cas de nid ?
Une entreprise de destruction certifiée, jamais un apiculteur, sauf s’il s’agit d’un essaim d’abeilles.

Peut-on protéger la biodiversité tout en luttant ?
Oui. Il existe des méthodes de lutte sélective et respectueuses, ciblées uniquement sur le frelon asiatique.